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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 20:27

Deadly-premonition.jpg

 

Agent spécial Jeff Striker au rapport.

 

Je ne sais pas si quelqu'un lira ce que je suis en train d'écrire vu ce qui se passe dans cette ville mais si un jour une personne tombe sur ce rapport, il faut qu'elle sache que tout ce que je vais raconter ici est la stricte vérité même si cela paraît totalement invraisemblable. 

J'ai été envoyé par mes supérieurs dans la ville de Greenvale afin d'enquêter sur la mystérieuse disparition d'un de nos agents Francis York Morgan que j'appellerais York, tout le monde l'appelle York. Ce dernier, expert en profilage, avait été envoyé dans cette ville rurale afin d'élucider le meurtre d'une certaine Anna Graham. Depuis, plus personne au bureau n'a eu de nouvelles de lui. 

 

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Mon arrivée à Greenvale fut un véritable choc. On passera sur le fait que ma voiture est tombée en panne tant cela est anecdotique en comparaison du choc que j'ai eu en découvrant cette ville pour la première fois. Comment décrire cela avec des mots ? L'impression que j'avais c'est que tout était moche comme si Greenvale avait une génération de retard par rapport à ce qu'on peut voir aujourd'hui. Et je ne vous parle même pas de la démarche des habitants d'une raideur incroyable ! Et comme cette raideur m'avais contaminé, j'étais bien heureux qu'au poste de police on me prête une voiture. Hélas, ma joie fut de courte durée. Une fois au volant, j'eu l'impression d'être bloqué en première tant la caisse paraissait ne pas avancer et chaque virage était un véritable calvaire à négocier. Je commençais sérieusement à me demander où j'étais tombé mais tout ça n'était rien comparé à ce qui allait suivre.

Comme je logeais à l'hôtel de Greenvale c'est fort logiquement que je commença mon enquête en interrogeant la propriétaire des lieux. Une vieille dame fort charmante au demeurant mais sourde comme un pot. Elle me confirma que York avait bien séjourné ici et que son enquête l'avait mené sur les traces d'un tueur portant un imperméable rouge qui ne se manifesterait que les jours de pluie. Elle m'avoua aussi une chose plus surprenante, York parlait souvent à un ami imaginaire du nom de Zach et aimait chercher des indices dans son café. J'ai alors pensé quelle n'avait plus toute sa tête jusqu'au jour où je me suis également mis à "lire" dans mon café afin de trouver un signe qui me ferait avancer dans mon enquête.

 

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Après avoir pris congé, il était temps pour moi désormais d'aller en ville interroger ses habitants. Le soucis c'est qu'ils ont chacun leur emploi du temps et pas la peine d'espérer les convoquer au commissariat. Du coup, je n'avais souvent pas d'autre choix que d'aller tuer le temps en ville. Mais il n'y a pas grand chose à faire à Greenvale à part jouer aux fléchettes, aller pêcher ou participer à de soporifiques courses en voiture. Du coup, au gré de mes rencontres, je me suis retrouvé à aider les citoyens de cette ville. Non pas que j'en avais envie mais j'avais pas vraiment le choix. Je pouvais toujours m'en griller une pour passer le temps mais comme j'essaie d'arrêter cette solution n'était pas envisageable.

Bon, il serait peut-être temps que je vous parle des individus qui peuplent Greenvale. Ils sont comment dire hors du commun. Une dame âgée qui se promène avec son faitout en ville, un propriétaire de station essence qui ne trouve rien de mieux que de cracher sur ma voiture chaque fois que je viens faire le plein et qui refuse de parler si on n'allonge pas les billets, un armurier qui collectionne des cartes étrangement disséminées un peu partout dans Greenvale, ou bien encore un richissime handicapé qui porte un masque à gaz et qui ne s'exprime que par l'entremise de son secrétaire. Voilà le genre d'individus qui "hantent" cette ville. Heureusement, la plupart d'entre eux sont très accueillants et ne sont pas méchants loin de là. Enfin, je dis ça mais l'un d'entre eux est très certainement le mystérieux tueur à l'imperméable rouge. J'ai plutôt intérêt à rester sur mes gardes.

 

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Le pire dans tout ça c'est que je ne vous ait pas encore raconté ce qui arrive lors de mes séances de profilage car oui, tout comme York, je suis un professionnel dans ce domaine. Comment vous décrire cela ? Je me retrouve comme dans une version altérée du monde réel où je dois chercher des indices qui me permettront d'accomplir mon profilage. Un monde dans lequel je dois faire face à des espèces de zombies qui gémissent des "I don't want to die" a vous glacer le sang. Ces choses étant super résistantes aux armes à feux, il est bien plus efficace de les frapper avec un club de golf par exemple même si ce genre d'arme ne tient jamais bien longtemps. Toutefois, j'ai découvert qu'il nous repérait à notre souffle. Ainsi, en retenant ma respiration, je pouvais éviter l'affrontement ce qui a grandement facilité ma progression.

Et dire qu'il y a quelque mois de cela, j'avais été envoyé dans une ville appelée Bright Falls à la recherche du célèbre écrivain Alan Wake. Là bas, j'y avais déjà vécu des choses qui sortaient clairement de l'ordinaire. Mais ce n'est vraiment rien comparé à ce que j'ai vécu depuis mon arrivée à Greenvale. Les habitants y sont bien plus intéressants que ceux très caricaturaux que l'on rencontre à Bright Falls, mes déplacements sont beaucoup plus libres et rarement linéaires et le mystère qui entoure cette ville autrement plus intriguant. 

 

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Je sais que ce rapport ne ressemble pas vraiment à ce qu'on attend d'un agent du FBI. Peu importe. Car Zach est à mes côtés. C'est lui qui me dicte ce que je suis en train d'écrire. Sans lui je n'aurais pas pu le faire. D'ailleurs, s'il n'était pas là, j'aurais probablement déjà sombré dans la folie.

Et toutes ces mouches qui me tournent autour ça devient insupportable.

Il faut que me change.

Il faut que je me rase aussi.

Tu viens Zach ?

On terminera çe rapport plus tard. 

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 18:04

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MORTAL KOMBAT

De : Paul W.S Anderson

Avec : Robin Shou, Christophe Lambert, Linden Ashby, Bridgette Wilson ...

Genre : Arts Martiaux

Durée : 1h37

Année : 1995

 

En 1991, Capcom lâche une véritable bombe dans les salles d'arcade avec le désormais mythique Street Fighter 2. Ce jeu de versus fighting rencontre un succès planétaire et voit donc en toute logique une horde de clones débarquer chez la concurrence. L'un d'entre eux parvient à se démarquer par son style graphique réaliste et son ultra violence. Son nom : Mortal Kombat. Énorme succès aux Etats-Unis, Hollywood ne tarde pas à acheter les droits pour en faire un film d'autant plus que les adaptations de jeu-vidéo sont vaguement à la mode à cette époque et que l'année précédente un certain Street Fighter avec l'inénarrable Jean-Claude Van Damme a rencontré un fort joli succès dans les salles obscures. 

 

Tu vas pas me dire que tu as peur d'un simple mendiant ?

 

Liu Kang, un jeune Chinois expert en arts martiaux, apprend que son jeune frère a été tué par par le maléfique sorcier Shang Tsung. Ce dernier projette d'envahir la Terre mais pour ce faire il se doit de remporter un tournoi millénaire du nom de Mortal Kombat. Pour l'empêcher d'arriver à ses fins, Rayden, le Dieu des Eclairs et du Tonnerre, fait appel à trois humains Liu Kang, Johnny Cage, un acteur de cinéma d'action, et le lieutenant Sonya Blade des forces spéciales.

En premier lieu, il est intéressant de noter que contrairement à un Double Dragon ou à un Street Fighter, le film est très fidèle au jeu vidéo dont il est tiré. Le scénario est le même, les décors respectent bien l'univers développé dans les jeux et les personnages portent pour la plupart les mêmes costumes. D'ailleurs, à ce sujet, on appréciera le casting particulièrement judicieux car la plupart des acteurs ressemblent beaucoup aux personnages qu'ils interprètent. Finalement, le seul point noir au niveau de l'adaptation, c'est que le film est expurgé de toute la violence et de l'hémoglobine qui coule pourtant à flots dans la saga vidéoludique. Décision purement commerciale mais qui peut se comprendre même si on ne l'approuve pas. Le jeu vidéo à l'époque étant considéré comme un loisir pour les gosses respecter la violence du jeu aurait donc eu pour conséquence de se couper d'une partie du public visé. Néanmoins, Mortal Kombat le film reste une adaptation de qualité. Le réalisateur, Paul Anderson, ne fera pourtant pas preuve du même respect lorsqu'il adaptera quelques années plus tard une autre saga vidéoludique Resident Evil.

 

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non, ce n'est pas une image tirée du jeu !

 

Y'en a enfin un qui a compris !

 

Pour ce qui est de la réalisation, on ne peut pas vraiment dire qu'elle fera date dans l'histoire du cinéma d'arts martiaux. Le film est mis en scène avec une certaine application mais ne se démarque en rien de n'importe quel autre film hollywoodien du même genre. L'exemple le plus frappant a lieu lors des scènes de combat très typique de ce que pouvait nous proposer le ciné Américain à cette époque. Peu de plans larges, des enchaînements souvent très courts, une action très découpée avec de nombreux gros plans, le plus souvent lors des impacts, pour des affrontements qui ne sont au final jamais bien long. A la décharge du metteur en scène, des principaux acteurs seul Robin Shou est un véritable pratiquant en arts martiaux. Toutefois si les combats sont filmés sans grand talent, ils n'en restent pas moins assez lisibles et ont le mérite de faire preuve d'une certaine variété et, surtout, les personnages utilisent de nombreux coups spéciaux issus des jeux ce qui est fort appréciable.

Le scénario est ce qu'il est c'est à dire médiocre mais fidèle au jeu dont il est tiré. L'histoire n'a rien de bien originale mais néanmoins on sent qu'un effort est fait pour mettre en place toute une mythologie appelée à se développer par la suite. Ce qui pose problème en revanche, c'est la façon dont se déroule le tournoi. Oubliez l'idée d'un tirage au sort et d'un tableau de qualifications comme on pourrait en avoir dans n'importe quelle compétition. Ici, c'est étrangement le maléfique Shang Tsung qui semble décider comme bon lui semble du déroulement du tournoi et n'importe qui peut affronter le maléfique Goro s'il le souhaite. Du coup, Johnny Cage se retrouve "en finale" en ayant combattu qu'une fois alors que son compagnon Liu Kang a déjà affronté trois adversaires différents. Apparemment, il existe aussi un règlement très pointilleux mais il est là plus pour faire joli qu'autre chose car rien n'empêche de le contourner comme le montre toute la dernière partie du long métrage.

Passons outre ce manque de cohérence et intéressons nous aux acteurs. Si leurs prestations ne resteront pas dans les annales, on appréciera néanmoins que le trio formé par Robin Shou, Bridgette Wilson et Linden Ashby fonctionne bien et que leurs relations paraissent du coup assez crédibles. Plutôt charismatique dans son rôle de sorcier maléfique, Cary-Hiroyuki Tagawa fronce un peu trop les sourcils pour être totalement convaincant. Et comment parler des acteurs sans évoquer le cas Christophe Lambert ? Oubliez donc Greystoke, il nous livre ici une composition mémorable qu'on ne peut décrire juste avec de simple mots. On rappellera juste qu'il joue le rôle d'un Dieu et là tout est dit.

 

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la grande classe, tout simplement

 

Au final, Mortal Kombat est le prototype même de film qui ne peut s'apprécier qu'en connaissant l'oeuvre dont il est tiré car le long métrage n'a pas d'autre but que de satisfaire le fan. Ainsi, si l'on connaît et apprécie le jeu Mortal Kombat, on regardera le film avec un certain plaisir. Quant aux autres, ils resteront totalement hermétiques devant cet univers qu'ils ne connaissent pas et ce n'est pas la réalisation quelconque et les grosses faiblesses narratives qui leur permettront de s'y intéresser de plus près.

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 20:25

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Lorsqu'Inazuma Eleven sort en 2008 au Japon, le studio de développement Level 5 s'est taillé une fort jolie réputation auprès des joueurs grâce à la série des Professeur Layton et à de nombreux RPG dont, notamment, Dragon Quest L'Odyssée Du Roi Maudit sur Ps2. Autant dire que cette nouvelle licence du studio était attendue au tournant par beaucoup notamment à la vue des premiers trailers et la promesse d'un Rpg sur le foot avec des matchs semblant tout doit sorti d'un Captain Tsubasa (Olive et Tom). Plus de deux ans et demi après sa sortie sur le territoire Nippon, alors que la série compte désormais 3 épisodes (plus deux autres en cours de développement, l'un sur Wii et l'autre sur 3DS) et qu'elle s'est déclinée en anime et en manga là voilà enfin qui débarque dans nos contrées.

 

Vas-y cours et la victoire est en toi !

 

Tout va très mal au club de football du collège Raimon. D'un niveau pour le moins très faible, l'équipe ne comporte en plus que sept joueurs alors qu'un match amical est sur le point d'être organisé contre la redoutable Royal Academy dans l'unique but de dissoudre le club. Mark Evans capitaine et gardien de but de l'équipe fait alors la connaissance d'Axel Blaze en qui il voit celui qui pourrait porter le club vers les sommets. Mais celui-ci refuse de rejoindre le club de Raimon ayant décidé d'abandonner le football pour de mystérieuses raisons. S'ensuivront alors moult péripéties et situations surréalistes (et les coiffures abracadabrantres, très important ça les coiffures !) dans la plus grande tradition des shonen sportifs.

Inazuma Eleven se compose en dix chapitres qui se déroulent tous plus ou moins de la même manière. Un match, qui fait office de boss, clôture chacun de ces chapitres durant lesquels l'équipe va devoir découvrir et maîtriser une technique secrète qui permettra de battre l'adversaire tout en déjouant les complots qui se trament contre le club. Comme nous sommes dans un Rpg, nos déplacements dans les différents lieux seront constamment interrompus par des défis qui sont l'équivalent des combats normaux auxquels on est confronté dans un jeu de ce genre. Défis qui consistent le plus souvent à marquer un but le premier dans des matchs à quatre contre quatre. Bien entendu, les joueurs gagnent de l'exp, on peut utiliser des objets, changer d'équipement pour améliorer les performances de ses protégés ... tous les codes du Rpg nippon étant parfaitement respectés

 

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Avec Axel on est à l'abri, sur le terrain il a du génie !

 

Le coeur du jeu c'est bien entendu les matchs à onze contre onze qui, donc, mettent fin à chaque chapitre. Et là, Olivier Atton et toute sa clique peuvent aller se rhabiller car les joueurs d'Inazuma Eleven ne jouent clairement pas dans la même catégorie ! Ici, c'est à coup de Tornade De Feu, de Main Céleste ou de Choc du Dragon que les choses se règlent tandis que les coachs des équipes adverses useront des stratagèmes les plus retors pour littéralement anéantir notre équipe. Ces confrontations, qui tiennent plus de Shaolin Soccer que de la ligue 1 Française, se jouent entièrement au stylet. On trace des traits pour déplacer les persos tandis qu'il suffit juste de pointer pour faire une passe ou tirer. En cas de contact entre deux joueurs ou plus rentre alors en compte les statistiques des joueurs, leurs éléments (air, bois, feu, terre) ainsi que la technique utilisée pour désigner celui qui remportera le duel.

Si les rencontres peuvent sembler un peu brouillon de prime abord, avec le temps on s'habitue très vite au gameplay et on finit par créer des actions collectives que ne renierait pas le Barça ! Le vrai problème en fait c'est la faible difficulté de l'ensemble. Ceux qui me connaissent savent qu'un jeu facile ne me dérange pas, bien au contraire, mais là en l'occurrence cette facilité rend caduque un des aspects principaux du jeu à savoir le recrutement. En effet, quel intérêt de partir à la recherche de la perle rare quand on sait pertinemment que le onze de base suffit amplement pour terrasser nos adversaires les uns après les autres ? Dommage.

 

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Inazuma fera de toi un champion !

 

Notons qu'Inazuma Eleven n'est pas qu'un jeu solo et propose également du multi limité au mode local comme c'est souvent le cas sur DS. N'ayant pas eu l'occasion de tester ce mode, je ne pourrais malheureusement pas vous donner mes impressions. Toujours est-il que c'est un plus appréciable qui permet d'allonger une durée de vie déjà plus que conséquente en solo. Doté d'une réalisation qui tire pleinement des capacités de la DS, Inazuma se paie aussi le luxe d'avoir une Ost composée par, excusez du peu, Yasunori Mitsuda en personne (Xenogears, Chrono Cross, Chrono Trigger ...). Ce dernier ne force pas son talent et le résultat s'avère écoutable à défaut d'être inoubliable. Tout le contraire de la version Française du générique vouée à devenir culte avec ses paroles niaises et son air entêtant que vous vous surprendrez à fredonner bien malgré vous ^^

 

Avec leur Rpg Footballistique, Level 5 remporte une victoire nette et sans bavure au terme d'une rencontre parfaitement maîtrisée tant sur le plan tactique que technique et s'impose une nouvelle fois comme l'un des développeurs majeurs sur la console portable de Nintendo. Mis à part un réel manque de challenge, le jeu ne souffre pas de défaut majeur et après tant d'attente pour voir cette licence débarquer chez nous souhaitons qu'elle remporte un vif succès car on a encore deux épisode à rattraper désormais !

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 18:10

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Mr MUMBLE 

De : Yuen Chun - Man

Avec : Michael Chow, Françoise Yip, Ricky Yi, Pauline Suen ...

Genre : Comédie policière

Durée : 1h40

Année : 1996

 

Si tout le monde connaît l'adaptation en film du manga culte de Tsukasa Hojo "City Hunter" avec Jackie Chan dans le rôle de Ryo Saeba beaucoup, en revanche, ignorent probablement qu'une autre adaptation, non-officielle celle-ci, a également été tournée à Hong Kong : Mr Mumble. Ce Mr Mumble est pour le moins beaucoup plus fidèle à l'oeuvre originelle excepté les noms qui ont été changés pour des questions de droit. Ainsi, le héros incarné par Michael Chow porte les mêmes habits que Ryo Saeba et possède les mêmes traits de caractère, Umibozu, alias Mammouth, qui était absent du film de Wong Jing est ce coup-ci bien présent. Saeko est elle interprétée par la bombe Françoise Yip ... Néanmoins tous les éléments du manga ne sont pas forcément présents (pas de message XYZ par exemple) car le film se veut en quelque sorte un prologue au manga. Mais rassurez-vous la massue, elle, est bel et bien au rendez-vous !

 

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De par sa plus grande fidélité, Mr Mumble est souvent nettement préféré au City Hunter de Wong Jing par les fans du manga. Se pose alors la question suivante : peut-on estimer qu'un film est meilleur qu'un autre juste parce qu'il est plus fidèle à l'oeuvre originelle ?

Car si on peut considérer Mr Mumble comme une bonne adaptation de City Hunter, il n'en reste pas moins que c'est loin d'être un film extraordinaire. Michael Chow a beau porté les mêmes fringues, il n'a ni le physique ni le charisme du héros imaginé par Tsukasa Hojo. Les scènes d'action sont tout ce qu'il y a de plus poussives et l'humour nous fait décrocher quelques sourires mais sans plus. Quant aux acteurs, on ne peut pas vraiment dire que leurs prestations soient particulièrement mémorables, à l'exception peut être de Françoise Yip mais plus grâce à son physique qui lui est pour le moins mémorable ^^ Pour autant, malgré ses défauts, Mr Mumble se laisse voir car il parvient tout de même à être un minimum divertissant.

 

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Pour répondre à la question posée précédemment, la réponse est pour moi clairement non car une mauvaise adaptation n'est pas nécessairement synonyme de mauvais film bien au contraire. Le City Hunter de Wong Jing est certes beaucoup moins fidèle au manga que celui de Yuen Chun-Man mais, mis à part cet aspect là, il lui est supérieur en tout point. Et puis posons nous la question, le plus important est-il que le film soit bon ou qu'il soit une bonne adapation ? Dans l'idéal, ça serait les deux bien sûr mais c'est rarement la cas et ce qui compte le plus au final, selon moi du moins, c'est que le film soit bon quelle que soit la qualité de son adaptation.

 

En conclusion de cet article, je dirais que Mr Mumble ravira sûrement les inconditionnels de City Hunter car ils prendront du plaisir à voir un film qui se veut très proche du manga de Tsukasa Hojo. Quant aux autres, ils y verront au mieux un divertissement tout juste correct.

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 11:08

Vous l'attendiez tous avec une impatience mêlée de fébrilité, voici enfin le podium de mon classement avec ce qui est pour moi la crème de la crème du cinéma de Jackie Chan.

 

3 : PROJECT A (Le Marin Des Mers De Chine) de Jackie Chan

 

Project A

 

Project A est l'un des films les plus connus de sa filmographie par la présence d'une scène totalement culte : la fameuse cascade de l'horloge inspirée de Monte Là-Dessus (Safety Last, 1923) avec Harold Lloyd. D'ailleurs, Project A est probablement le film de Jackie Chan qui doit le plus au burlesque qu'il affectionne tant. Toujours est-il que ce Marin Des Mers De Chine est un classique absolu de sa carrière, un film qu'on peut revoir inlassablement et qui, selon moi, est le meilleur film du trio magique Jackie Chan - Sammo Hung - Yuen Biao. Un trio qui m'aura permis comme à beaucoup d'autres, de devenir un fan du cinéma de l'ex-colonie Britannique.

 

 

 

2 : DRUNKEN MASTER 2 (Combats De Maîtres) de Liu Chia-Lang

 

Drunken Master 2

 

Suite au succès fracassant du Once Upon A Time In China de Tsui Hark, le cinéma kung-fu revient à la mode à Hong Kong. Du coup, douze ans après Jackie Chan revient au genre qui l'a fait roi, la kung-fu comedy, en tournant une "suite" au cultissime Drunken Master le tout réalisé par le grand Liu Chia-Lang. Si le réalisateur se fera débarquer en cours de tournage, cela n'empêchera nullement le film de devenir un classique instantané. Drunken Master 2 étant tout simplement un véritable chef d'oeuvre du genre avec des scènes d'actions toutes plus ébouriffantes les unes que les autres avec un Jackie Chan des grands soirs. Savourons également la prestation totalement déjantée de l'excellente Anita Mui et la présence du toujours aussi charismatique Ti Lung.

 

 


 

 

1 : POLICE STORY de Jackie Chan

 

Police Story

 

Et voici donc enfin mon numéro un qui n'est autre que Police Story, premier épisode d'une longue série composée de cinq films (même si les deux derniers n'ont plus grand chose en commun avec le film d'origine). En ce qui me concerne, je le considère comme le sommet de la carrière de Jackie Chan. Les scènes d'action sont carrément apocalyptiques et les cascades complètement hallucinantes. La séquence finale dans le centre commercial où les combattants valdinguent dans tous les sens, surtout là où il y a du verre ! , est tout simplement une des meilleures scènes d'action de l'histoire du ciné HK. Ce film est parcouru par une énergie destructrice bien loin des films bon enfant qui feront la gloire de Jackie Chan à Hollywood. Police Story est un film d'anthologie témoin à lui seul d'une époque malheureusement révolue.

 

 

 

Ainsi donc se termine ce classement qui aura été l'occasion pour moi de rendre hommage à celui qui, avec John Woo, m'aura inculqué le virus du cinéma Hong Kongais. Si aujourd'hui le mythe n'est plus aussi vivace dû à une carrière en dents de scie et à certaines déclarations maladroites, pour ne pas dire autre chose, il n'en reste pas moins que Jackie Chan aura marqué l'histoire du cinéma d'action mondial et que les films de son âge d'or m'auront fait rêver et je ne me lasserais jamais de les voir et de les revoir encore et toujours.

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 15:08

Jusqu'à présent on ne peut pas vraiment dire que j'ai beaucoup parlé de jeux vidéo donc je vais me rattraper un peu à l'occasion de la sortie de la nouvelle console portable de Nintendo : la Nintendo 3DS. Je vais vous donner mes toutes premières impressions sur la machine que ce soit au niveau du design, de la fameuse 3D relief, de la réalité augmentée ...

 

Photo0001.jpg

 

Commençons d'abord par évoquer le contenu du pack à l'achat de la machine. Nous avons donc bien entendu la console, un socle pour poser et recharger la console, un bloc d'alimentation, un stylet pour l'écran tactile, une carte SD de 2 gigas de marque Toshiba, 6 cartes de réalité augmentée, un guide de démarrage rapide et n'oublions pas d'évoquer la présence du manuel multi-langues tout en couleur de plus de 500 pages !!! 

En ce qui me concerne, j'ai opté pour la 3DS dans sa couleur bleu lagon et il faut bien avouer quand on regarde la façade avant de la console qui brille de mille feux qu'elle en jette pas mal. Peu de surprises une fois la console ouverte, la 3DS ayant conservé un design très proche des différents modèles de sa grande soeur. On appréciera l'arrivée du fameux circle pad qui m'est apparu très agréable à l'utilisation. En revanche, comme je le pensais, la croix est désormais trop basse et risque de peu servir. Pour ce qui est des autres boutons rien de particulier à noter, la console semble plutôt bonne d'un point de vue de l'ergonomie. En revanche j'aurais un petit bémol à émettre concernant le stylet qui est mal placé en étant désormais à l'arrière de la console sur le côté gauche.

 

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3ds3.jpg3ds4.jpg

 

Le premier contact avec la machine est pour le moins réussi. En effet, la 3D est désactivée même avec la molette de réglage poussée à fond lors du premier allumage et c'est seulement après avoir rempli quelques paramètres que la monde de la 3D s'offre à nous au terme d'une petite "mise en scène" des plus sympathiques. Mais à ce propos qu'en est-il donc de cette fameuse 3D relief dont tout le monde parle depuis la présentation de la console à l'E3 dernier ? 

La première chose que j'aurais à dire à ce sujet c'est que ça marche ! Et ça marche même plutôt bien d'ailleurs ! D'autant plus que, contrairement au cinéma, il n'y a donc pas besoin de lunettes et l'image n'est pas assombrie. A noter également qu'en réglant l'effet 3D à ma convenance, je n'ai ressenti aucune gène ni fatigue visuelle ni de mal de tête. Toutefois, il faut bien avouer que le fait de devoir bien rester face à l'écran peut parfois être gênant notamment dans les jeux de réalité augmentée qui demande à bouger avec la console. Toujours est-il que malgré ce petit soucis, l'effet est quand même assez bluffant il faut bien l'avouer. Reste à voir maintenant ce que cela donnera concrètement dans les jeux.

 

Évoquons maintenant quelques unes des applications inclues dans la console.

 

- Les jeux de réalité augmentée : Ces jeux s'utilisent avec les 6 cartes fournies avec la 3DS. On place l'une d'elles dans le champ de l'appareil photo extérieur et là comme par enchantement des décors, des personnages apparaissent donnant l'illusion que le virtuel et le réel se confondent. Alors que je découvre cette technologie pour la première fois, je ne vous cacherais pas que je trouve ça assez impressionnant notamment quand un dragon sort de notre environnement pour venir nous attaquer. Effet garanti !

 

Photo0004.jpgHNI_0006.JPG

 

- La guerre des têtes : Voilà ce qui est certainement mon coup de coeur. Un jeu profondément débile, donc indispensable, dans lequel on doit shooter en utilisant la fonction gyroscopique de la 3DS sur des visages pris en photo au préalable. Et franchement, un jeu de tir où l'on dégomme les visages de ses proches ça n'a pas de prix :D

 

- La fonction Street Pass : Cette fonction permet d'échanger différentes données quand deux consoles en veille se croisent permettant ainsi l'échange de Mii, de statistiques, de figurines ... Une fonction que je trouve très intéressante mais qui à un défaut : si vous habitez un bled pommé vous ne croiserez jamais personne pour échangez vos données ^^

 

- La Place Mii : C'est ici que les Mii récupérés grâce à la fonction Street Pass se rassemblent. Grâce aux Mii qui rejoignent la place, vous obtenez des pièces de puzzle qui servent à résoudre ... des puzzles ! Et ils iront également au combat dans un mini rpg appelé Mii en péril, qui permet de récupérer différents couvre-chefs pour nos avatars. Si l'application concernant les puzzles est plutôt anecdotique, Mii en péril est en revanche un mini jeu fort sympathique. 

 

Pour finir sur cet aperçu, voici selon moi les points positifs et négatifs de la console :

 

+ la 3D

+ carte sd 2 gigas inclus

+ le circle pad

+ le street pass

+ le socle de recharge qui permet de résoudre en partie l'un des gros défauts de la console à savoir son autonomie

+ la réalité augmentée

+ interface agréable et simple d'utilisation

+ la guerre des têtes

+ le journal d'activité

+ les QR codes (une sorte de code barres qui permet de récupérer les Mii juste en prenant une photo du QR code)

+ rétrocompatibilité avec les jeux DS

 

- prix assez élevé

- un line up pas forcément transcendant

- une autonomie très faible

- une croix trop basse

- des applications absentes au lancement de la machine (chaîne internet, e-shop)

- appareil photo de seulement 0.3 mégapixel

- console qui se salie facilement surtout l'écran du haut 

 

Pour conclure cet article, je ne vous mentirais pas en vous disant que le petite dernière de chez Nintendo me fait plutôt bonne impression notamment sur la 3D dont je ne suis pourtant pas du tout partisan au cinéma. Et au vu des jeux à venir à plus ou moins long terme, il apparaît plus que probable que je ne regretterais pas mon investissement.

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 13:54

Et voici la suite tant attendue de mon classement consacré à la carrière de Jackie Chan avec les films classés aux 6ème, 5ème et 4ème position.

 

6 : NEW POLICE STORY de Benny Chan

 

 

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Lorsque New Police Story sort, la carrière de Jackie Chan bat sérieusement de l'aile depuis plusieurs années déjà. Ce film marque alors une véritable renaissance pour l'acteur. On pourrait certes penser que la réputation de ce New Police Story est surfaite à cause de la médiocrité des films qui l'ont précédé mais il ne serait pas juste de penser cela car même s'il n'est pas parfait, loin de là, c'est réellement un excellent film. Qui plus est ça restera probablement le dernier grand film d'action avec la star en tête d'affiche alors pourquoi bouder son plaisir ? (surtout avec la présence au casting de la merveilleuse Charlie Young :D )

 

 

 

 

5 : MIRACLES  (Big Brother) de Jackie Chan 

 

 

Miracles.jpg

 

 

Pour ce remake de Lady for A Day de Franck Capra, Jackie Chan va bénéficier de moyens gigantesques digne d'une superproduction et le moins qu'on puisse dire c'est que ça se voit ! La photo est superbe, la reconstitution historique sublime avec des décors de toute beauté. Jackie donne le meilleur de lui même en tant que réalisateur nous offrant ainsi une mise en scène très travaillée. Les combats sont plus rares qu'à l'accoutumée mais sont à chaque fois parfaitement chorégraphiés. Et pour couronner le tout, il y a pléthores d'acteurs qui viennent cachetonner dans des seconds rôles, ou faire un caméo, pour notre plus grand plaisir (Bill Tung, Richard Ng, Ricky Hui, Billy Chow, Yuen Biao, Simon Yam ...). Bref, un divertissement haut de gamme avec l'un des plus grands castings de l'histoire du cinéma de Hong Kong.

 

 

 

 

 

4 : ARMOUR OF GOD 2 OPERATION CONDOR (Opération Condor) de Jackie Chan

 

 

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Nettement supérieur au premier épisode, Operation Condor sera le dernier film mis en scène par Jackie Chan. Et pour une dernière, c'est une franche réussite ! Ce film est pour moi peut-être celui qui résume le mieux son style : humour bon enfant proche du burlesque, péripéties en pagailles, personnages attachants, scènes d'actions spectaculaires (la poursuite en moto) et cascades inventives (la séquence dans la soufflerie). Un cocktail absolument irrésistible !

 

 

 

 

 

Vous êtes désormais probalement impatients de connaître le podium de mon classement mais pour cela il faudra encore patienter un peu ^^ 

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 11:02

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HER VENGEANCE

De : Nam Nai Choi

Avec : Pauline Wong, Lam Ching-Ying, Elaine Kam, Billy Chow ...

Genre : Horreur / Thriller

Durée : 1h32

Année : 1988

 

En 1988, un système de classification des films apparaît à Hong Kong. Cette classification se compose ainsi :

- catégorie 1 : films tous publics

- catégorie 2 (qui sera subdivisée en 2A et 2B par la suite) : films interdits aux enfants

- catégorie 3 : films interdits aux moins de 18 ans.

 

Très vite, la catégorie 3 va devenir le repère des films érotiques, violents, totalement transgressifs et sans le moindre tabou. Un cinéma trash où tous les excès sont permis et qui vont faire de la catégorie 3 un genre à part entière.

 

 

CatIII

 

 

Remake de Kiss Of Death (1973) de Ho Meng-Hua, Her Vengeance narre l'histoire d'une jeune femme sans histoire interprétée par Pauline Wong qui, un soir, va être victime d'un viol collectif par 5 hommes qui vont se révéler par la suite être responsable de la mort de son défunt père. Et lorsqu'elle apprendra qu'ils lui ont transmis le virus du sida, elle n'aura alors plus qu'une idée en tête : se venger ! Nous sommes là en présence d'un scénario classique d'un rape revenge, un des sous-genre de la category III. Pour autant, il faut attendre la seconde moitié du film et plus particulièrement la scène finale pour voir le film verser dans le domaine du cinéma d'exploitation ce qui est plutôt surprenant quand on connaît le nom du réalisateur : un certain Nam Nai-Choi.

Nam Nai-Choi se trouvant être un réalisateur bien connu par les amateurs de films bis. En réalisant de véritables ovnis cinématographiques tels que The Cat ou Story Of Ricky, Nam Nai-Choi à acquis un statut de metteur en scène culte. Car il faut bien comprendre pour ceux qui ne le connaissent pas que Nam Nai-Choi n'est autre que le roi, que dis-je ?, le Dieu du nanar made in HK. Un véritable esthète de la série Z qui mériterait d'avoir une rétrospective de sa carrière dans tous les plus grands festivals de cinéma. 

 

 

Her-Vengeance-01.jpg

 

 

En connaissant donc un peu la carrière du bonhomme, ce Her Vengeance surprend agréablement. En effet, Nam Nai-Choi traite son sujet avec beaucoup de sérieux et d'application que ce soit dans le traitement de l'histoire et des personnages ou dans sa mise en scène. La scène du viol en est d'ailleurs la meilleure preuve. Plutôt "soft" la scène est finalement assez vite expédiée, le réalisateur semblant plus intéressé par les conséquences engendrées par cet acte ignoble comme l'atteste la scène qui suit où l'on voit la pauvre Pauline Wong se traîner sur le sol cherchant à ramasser ses affaires et où le spectateur se prend d'empathie pour la malheureuse victime.

Par la suite, il prend le temps de développer les personnages et de raconter son histoire et surtout de (dé)montrer que vouloir se venger ne se fait pas sans difficultés et que chercher à se faire justice soi-même peut avoir de terribles conséquences sur nos proches.

 

 

Her Vengeance 02

 

 

Durant la seconde moitié du film, l'héroïne va quand même finir par se venger de ses agresseurs les uns après les autres et le film justifier alors son statut de catégorie 3 avec quelques éclairs de violence fort sympathique. Lors du final, Nam Nai-Choi semble lui subitement se souvenir qu'il est un cinéaste réputé pour son côté déviant et nous concocte ainsi une fin des plus réjouissantes avec notamment le grand Lam Ching-Ying qui fait des cabrioles dans tous le sens sur son fauteuil roulant (après s'être entraîné à faire des drifts sur les toits d'un immeuble !!!) et les différents protagonistes subir d'atroces souffrances dans un cabaret truffé de pièges posés au préalable par les "héros" de l'histoire. Une séquence d'anthologie qui achève de faire de ce Her Vengeance une oeuvre plus que recommandable.

 

Beaucoup moins hardcore et extrême qu'un Ebola Syndrome par exemple, Her Vengeance constitue une bonne introduction au genre de la catégorie III et, bien que traitant son sujet avec sérieux, Nam Nai-Choi s'autorise quelques excès plutôt jouissifs. Un film à voir donc même s'il n'est pas du tout représentatif du "génie" du réalisateur.

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 18:15

Ayant revu la majeure partie des meilleurs films de Jackie Chan, j'ai décidé d'établir un top 10 de sa carrière. Toutefois, je tiens à préciser qu'il ne s'agit pas d'un classement de ses 10 meilleurs films mais celui de mes 10 films préférés. Ce classement sera donc totalement subjectif et revendiqué comme tel ^^

 

10 : WINNERS AND SINNERS (Le Gagnant) de Sammo Hung

 

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Excellente comédie d'action comme Hong Kong savait si bien le faire durant les années 80. Jackie Chan n'y tient qu'un second rôle mais donne de sa personne dans les très bonnes scènes d'action. Les impayables Richard Ng et John Sham en font des tonnes comme toujours pour notre plus grand plaisir tandis que la superbe Cherie Chung assure l'atout charme du film.

 

 

 

 

9 : DRAGON LORD de Jackie Chan

 

 

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Voilà un film qui divise les fans alors qu'il s'agit pourtant d'une Kung Fu Comedy des plus réjouissantes. Les scènes de sport sont superbes, le film est souvent amusant et le final carrément monstrueux. De plus, Dragon Lord préfigure la suite de la carrière de Jackie Chan avec moins de kung fu et plus de cascades et de chutes spectaculaires. 

 

 

 

 

8 : CRIME STORY de Kirk Wong

 

 

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Polar brutal et nerveux signé Kirk Wong dans lequel Jackie Chan effectue sans contestation possible la meilleure prestation dramatique de sa carrière. Un film fiévreux mené sans temps mort qui nous épuise mais de manière positive car la tension ne retombe jamais ou presque durant les 100 minutes que dure le métrage. 

 

 

 

 

7 : CITY HUNTER (Niky Larson) de Wong Jing

 

 

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Cette adaptation du célèbre manga de Tsukaja Hojo est loin d'en être fidèle mais peu importe finalement. Ce City Hunter là est un film profondément débile, Wong Jing oblige, mais extrêmement drôle avec un super casting (Joey Wong et Chingmy Yau du côté de ces dames, Richard Norton et Gary Daniels pour les bad guy). Et rien que pour la mythique parodie de Street Fighter 2 ce film se doit d'être vu au moins une fois dans sa vie.

 

 

Comme on dit, la suite au prochain numéro !

 
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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 19:21

Just One Look

 

JUST ONE LOOK (Yak Lut Che)

De : Riley Yip Kam-Hung

Avec : Shawn Yu, Charlene Choi, Gillian Chung, Wong You-Nam, Anthony Wong ...

Genre : Comédie / Romance

Durée : 1h41

Année : 2002

 

Quand on ne s'intéresse que de loin au cinéma de Hong Kong, on a le sentiment que celui-ci se résume aux films d'action (kung-fu/sabre notamment) et aux films de policiers/triades. Impression d'autant plus renforcée que l'immense majorité des films distribués en France sont des films appartenant à ces deux catégories. Une vision non seulement réductrice mais qui est également renforcée par de nombreux amateurs du cinoche made in HK qui ne semblent intéressés que par ce genre de films. Ce qui est fort dommage car Hong Kong a beaucoup plus à offrir aux cinéphiles comme, par exemple, ce charmant film qu'est Just One Look

 

just one look b

Shawn Yu et Gillian Chung 

 

Pourtant, à voir l'affiche avec ses quatre acteurs principaux nous sortir des belles têtes de vainqueur et son casting composé des insupportables Twins on ne peut pas vraiment dire que le film partait sur de bonnes bases. Et j'avoue que c'est suite à la lecture de critiques élogieuses le concernant que je me suis décidé à regarder ce film. Alors qu'il n'était encore un enfant, Fan, interprété par Shawn Yu, perd son paternel après que celui-ci se soit suicidé dans les toilettes du cinéma. Les années ont passées et Fan, qui voue une rancoeur sans nom à Crazy (Anthony Wong) dont il est persuadé qu'il a assassiné son père, passe le plus clair de son temps avec ses amis et à regarder des films au cinéma. Il finit par s'inscrire avec son meilleur ami dans une école d'arts martiaux afin d'imiter ses idoles du grand écran jusqu'au jour où il fait la connaissance d'une mystérieuse jeune fille.

La principale qualité de Just One Look c'est avant tout son ambiance nostalgique, le film se passe dans les années 70, sans que celle-ci ne tombe dans un plombant "c'était mieux avant". Le réalisateur pose un regard plein de tendresse sur cette époque et filme le tout avec légèreté et justesse. Tout sonne juste d'ailleurs dans ce film. Que ce soit le jeu des acteurs, la musique ou les rapports entre les différents protagonistes de l'histoire. Du coup, la partie romantique a le mérite de ne jamais tomber dans un côté gnan-gnan bien au contraire même. La simplicité et la sincérité qui se dégage de ce film nous touche car cela sonne vrai sans artifice pompier ou émotion surfaite.

Et puis, pour tout amateur de cinéma Hk, il y a ce plaisir de voir toutes ces références au cinéma local qui parsèment en toile de fond l'oeuvre de Riley Yip. Cet aspect est d'autant plus plaisant que là encore le réalisateur fait mouche. Que ce soit avec le personnage du maître en arts martiaux interprété par Éric Kot qui ne cesse de critiquer les films alors qu'il est le premier à se précipiter dans les salles obscures à leur sortie. Ou bien encore, dans les scènes de film détournées où les visages des acteurs du film remplacent ceux des films de cette époque. Et il n'est selon moi pas spécialement nécessaire de connaître le cinéma de l'ex-colonie Britannique pour pouvoir apprécier cet aspect là du film.

 

Ce Just One Look est donc une oeuvre pleine de charme et de fraîcheur et entre deux films où ça castagne dans tous les sens on peut dire que ça fait un bien fou de regarder un film Hong Kongais comme celui-ci.

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